Voici quelques faits qui donnent à réfléchir sur la faim

Pourquoi ne devons 7000 enfants meurent de malnutrition chaque jour?

La faim est le risque dans le monde de la santé n ° 1. Voici quelques faits qui donnent à réfléchir sur la faim: Il tue plus de personnes chaque année que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis. Une personne sur sept dans le monde d'aller au lit ce soir faim. Il ya plus de personnes affamées dans le monde que les populations combinées des Etats-Unis, le Canada et l'Union européenne (cité d'après le Programme alimentaire mondial).

Quelques faits les plus inquiétants: la sous-nutrition contribue à cinq millions de décès d'enfants de moins de cinq ans chaque année dans les pays en voie de développement (Source: Moins de cinq décès par cause, l'UNICEF, 2006); Un enfant sur quatre - soit environ 146 millions - dans le développement de pays est insuffisant (Source: La situation des enfants dans le monde, UNICEF, 2007); Plus de 70 pour cent des enfants souffrant d'insuffisance pondérale dans le monde (âgé de cinq ans ou moins) vivent dans seulement 10 pays, avec plus de 50 pour cent située en Asie du Sud seule (Source: Progrès pour les enfants: Un bilan de la nutrition, de l'UNICEF, 2006); 10,9 millions enfants de moins de cinq ans meurent dans les pays en développement chaque année. Malnutrition et les maladies liées à la faim sont responsables de 60 pour cent des décès (Source: La situation des enfants dans le monde, UNICEF, 2007).

 

Beaucoup d'enfants meurent à cause de la qualité plutôt que la quantité, de la nourriture qu'ils mangent, la malnutrition laisse dangereusement affaibli et incapable de conjurer une foule de maux. Lorsque les enfants ne meurent pas de faim, les effets sur leur santé peut être fatale. Déficiences dans les deux premières années de la vie sont souvent irréversibles. Ainsi, l'aide alimentaire devrait être une priorité absolue dans les efforts internationaux pour lutter contre les conséquences de la pauvreté - non seulement à une époque où une famine déclarée officiellement fait les manchettes.

Peut-être que ce sera fait enfoncer le problème, c'est fait pour moi: Chaque jour, plus de 7000 enfants de partout dans le monde meurent par manque d'aliments nutritifs. Il existe de nombreux autres causes de décès des enfants aussi, bien sûr, la plupart de ce qui apparaît sur les certificats de décès plutôt que la malnutrition. Pourtant, la malnutrition est évitable.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) définit la malnutrition comme «le déséquilibre cellulaire entre apport de nutriments et de l'énergie et de la demande de l'organisme pour eux d'assurer la croissance, l'entretien et fonctions spécifiques."  Les femmes et les jeunes enfants sont les groupes les plus touchés et le quart à la moitié des femmes en âge de procréer en Afrique et en Asie du Sud souffrent d'insuffisance pondérale, ce qui contribue au nombre de nourrissons ayant un faible poids à la naissance chaque année.

La malnutrition est globalement le facteur de risque le plus important pour la maladie et la mort, ce qui contribue à plus de la moitié des décès d'enfants dans le monde, la malnutrition des enfants a été associée à 54% des décès d'enfants dans les pays en développement en 2001. Selon l'UNICEF, 70% des décès d'enfants dans les pays en voie de développement dû à l'une des cinq causes suivantes ou une combinaison de ceux-ci: les infections respiratoires aiguës, la diarrhée, la rougeole, le paludisme et la malnutrition. La malnutrition est une cause sous-jacente de 53% de tous les décès chez les enfants de moins de 5 ans dans ces pays.

 

Chacun d'entre nous voyons régulièrement des images sur un téléviseur ou des annonces dans les journaux qui montrent ces enfants et nous demandent de les aider à soutenir. Parfois, on voit même des photos pitoyables des enfants et des adultes aux prises avec la malnutrition sévère, mais nous pouvons choisir de les ignorer. Ça fait mal de voir des enfants souffrir, donc nous accorder sur ces images douloureuses.

Je n'ai pas de regarder la télévision pour voir une telle souffrance, cependant. Je n'ai que de se promener dans presque n'importe quelle rue non pavée en Gambie, où j'enseigne pendant un semestre, pour voir les effets de la pauvreté. Bien que les enfants ne peuvent toujours apparaître à la malnutrition, beaucoup souffrent d'insuffisance pondérale. Je peux voir comment leurs parents essaient de gagner leur vie. 

Au milieu de la zone touristique où je vis, beaucoup de familles ont encore à peine de quoi survivre. Il n'est pas surprenant que certaines femmes ont recours à la prostitution. Heureusement, il n'ya pas de famine ici, contrairement au Mali voisin qui est au milieu d'une grande famine. On estime que plus de 13 millions de personnes en Afrique de l'Ouest devra faire face à la famine dans les prochains mois. Néanmoins, il est tragique que la pauvreté et la richesse relative exister côte à côte dans l'une des régions les plus riches en Gambie.

Même dans une bonne année, les familles les plus pauvres dans une grande partie du monde en développement ne peuvent pas croître toute la nourriture dont ils ont besoin pour survivre. Mais maintenant, avec la hausse des prix alimentaires, une proportion importante d'entre eux ne peuvent même pas se permettre d'acheter suffisamment pour compenser le manque à gagner. La hausse du prix des aliments, qui est simplement un irritant pour beaucoup dans le bien-to-do pays, devient une tragédie pour presque tout le monde dans les pays pauvres.

 

Là, le manque de nourriture rend les enfants particulièrement avec un système immunitaire affaibli et donc vulnérables à de nombreuses maladies et, éventuellement, la mort. La malnutrition se cache dans l'ombre de la pauvreté, et que les nécessités de la vie deviennent plus chers, les enfants sont les premières victimes. Même ceux qui survivent de longues périodes de malnutrition souffrent de ses conséquences pour le reste de leur vie. Certains enfants deviennent physiquement et mentalement retard de croissance, incapable de faire face à l'école. D'autres sont condamnés à une vie de pauvreté et de mauvaise santé associée. Le coût de la malnutrition est clair, si elle ne prend pas la vie des enfants, il les prive de nombreuses possibilités dans la vie. Ce gaspillage tragique de potentiel humain se fait sentir le plus vivement dans le monde en développement, dans les pays mêmes dont l'avenir dépend d'une population jeune, sain et dynamique. Mais les deux tiers des décès d'enfants sont évitables. Selon l'OMS, la malnutrition et le manque d'eau potable et d'assainissement contribuent à la moitié de ces décès. Les études et l'expérience que la plupart des enfants qui meurent chaque année pourraient être sauvés par la faible technicité, fondées sur des preuves, des mesures rentables tels que les vaccins, les antibiotiques, la supplémentation en micronutriments, les moustiquaires imprégnées d'insecticide, le placement familial et l'amélioration des pratiques d’allaitement, et la thérapie de réhydratation orale.


En plus de fournir des vaccins et des antibiotiques pour les enfants, l'éducation doit également être fournie aux mères sur la façon dont ils peuvent faire de simples changements des conditions de vie telles que l'amélioration de l'hygiène afin d'améliorer la santé de leurs enfants. Les mères qui sont éduqués aura également une plus grande confiance dans leur capacité à prendre soin de leurs enfants, offrant ainsi une relation plus saine et de l'environnement pour eux.

La plupart de ces solutions sont claires, éprouvées et pas cher. Faire en sorte que les bébés sont allaités correctement et veiller à ce que les aliments pour enfants sont enrichis en vitamines et minéraux essentiels peut avoir un impact immédiat et spectaculaire sur leur santé. Ciblage des plus pauvres avec l'aide particulière et veiller à ce qu'ils aient accès à des soins de santé a aussi spectaculaires résultats positifs.

 

Les nouvelles ne sont pas toutes mauvaises. Le monde a fait des progrès considérables dans la réduction des décès d'enfants, la réduction du nombre qui meurent de plus d'un tiers depuis 1990 en investissant dans les vaccins et les travailleurs de la santé. Cet investissement a permis de sauver des millions de vies par la prévention et le traitement de maladies mortelles. Maintenant, c'est donc le moment pour la prochaine percée: la lutte contre le fléau de la malnutrition chronique.

Rien de tout cela se produira à lui seul, selon les experts en assistance nutritionnelle. Sans la volonté politique pour éradiquer la malnutrition chronique, ces connaissances ne bénéficieront pas ceux qui ont le plus besoin: les enfants. Une fois encore, les membres les plus faibles et les plus pauvres mondes seront laissés derrière.Nous savons ce que les gens peuvent faire si la dynamique est là. Les experts notent que les quatre millions d'enfants par an dont les vies ont déjà été sauvées par les efforts internationaux pour éradiquer la mortalité infantile sont vivants, qui respirent témoignages à ce qui peut être réalisé que si la question doit faire face de front. Mais à ce jour, les experts s'accordent, la malnutrition n'a pas encore eu le même avantage de la campagne de grande envergure et des investissements que les autres conducteurs principaux de la mortalité infantile, comme le VIH / sida, le manque d'accès aux vaccins et le paludisme. Nous ne pouvons pas permettre à ce déséquilibre pour continuer. Le temps d'agir est venu. experts s'accordent à dire que nous pouvons arrêter la malnutrition dans son élan. Nous savons ce qui fonctionne, et nous savons comment le livrer. Ce qui manque, cependant, c'est la volonté politique de s'attaquer à cette crise silencieuse. Si les dirigeants du monde s'engagent à éradiquer la faim en 2012, forçant la question à l'agenda politique, la bataille serait à mi-chemin gagné. Les efforts précédents pour mettre fin à des enfants qui meurent montrent que tous les pas de géant commence par un petit pas. Nous devons prendre ce petit pas maintenant.